Jeux Panarabes :L'athlétisme marocain fait ses promesses

-(Envoyé spécial: Taoufik Saoulaji)- Le Caire, 25/11/07- L'athlétisme marocain a fait ses promesses en dominant le tableau des médailles, à l'issue de la dernière journée des compétitions d'athlétisme des 11è Jeux Panarabes, samedi au Caire Après quatre journées de lutte, l'Athlétisme marocain a confirmé sa réputation de locomotive du sport national et s'est taillé la part du lion avec 10 médailles d'or, 8 d'argent et 4 de bronze, devant le Soudan, révélation de l'édition, avec 17 médailles (8 en or, 6 en argent et 3 en bronze).

La Tunisie s'est classée troisième avec 11 médailles (7 or, 1 argent, 3 bronze), suivie de l'Egypte (23: 6 en or, 8 en argent, 9 en bronze).

Après la médaille d'or du 3000 m steeples remportée vendredi, Abdelkader Hachlaf s'est illustré une fois encore aux Jeux d'Egypte en décrochant l'or du 5000 m.
En revanche, la dernière journée était difficile pour l'équipe féminine marocaine qui a perdu malencontreusement une médaille d'or au concours du relais 4x400m en terminant deuxième derrière l'équipe soudanaise.

Le Maroc était en mesure d'étoffer sa récolte en médailles par Amina Aît Hammou qui a manqué de chance sur les pistes du 800m après sa chute à quelques mètres de l'arrivée alors qu'elle était en pole position.

Aît Hammou a tout de même conservé son titre de vice-championne arabe en se classant deuxième. La médaille d'or est revenue à la Soudanaise Amina Bakhit qui a provoqué la chute de la Marocaine.

Sa compatriote Nisrine Dinar, elle aussi n'était pas en veine au concours du saut à la perche et s'est contentée de la médaille d'argent après un duel serré avec la Tunisienne Leila Ben Youssef qui s'est imposée finalement au nombre d'essais.

La Marocaine était arrivée en Egypte sans entraîneur ce qui a "perturbé" sa participation. La "mauvaise état" de la barre qu'elle a utilisée dans son concours était également derrière son échec face à la tunisienne.

Aux Jeux de Caire, le Maroc était absent sur les pistes du 10.000m, alors qu'il était toujours présent sur le podium, à l'instar des courses du 1500m et du 5000m.

Dans les compétitions du saut à la perche et le triple saut, le Maroc a fait une grande enjambée grâce aux succès en or de Karim Mafhoum (saut à la perche) et Tarik Bougtaib (triple saut).
Les 11èmes jeux panarabes constituaient une occasion pour les jeunes athlètes marocains de prouver l'étendue de leurs talents et côtoyer leurs homologues arabes.

Pour le Directeur technique national M. Mustapha Aouchar, la participation marocaine au Caire était positive, mais elle constituait aussi un défi, vu que les compétitions s'étaient déroulées dans une période où les athlètes devaient se mettre au repos après leur engagement aux Mondiaux d'Osaka (du 25 août au 2 septembre).

En effet, les performances des athlètes étaient moins importantes que celles réalisées dans les compétitions programmées normalement pour mai et juin, a expliqué le technicien marocain.
Il a noté que ce qui importe le plus ce n'est pas seulement le podium mais aussi le nombre des participants qui ont réussi à se qualifier pour des courses finales très disputées.

Source : MAP

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Ouarzazate: quatre morts et une vingtaine de blessés dans un accident de la route à Ighrem N'ougdal

Ouarzazate, 25/11/07 - Quatre personnes ont été tuées et une vingtaine d'autres blessées, dont certains dans un état grave, dans un accident de la route survenu, dimanche, au niveau du village d'Ighrem N'ougdal (province d'Ouarzazate), a-t-on appris auprès de la province.

L'accident a eu lieu sur la route nationale n 9, lorsqu'un bus en provenance de Marrakech est entré en collision avec une voiture de type 4x4, roulant en sens inverse.

Les occupants de la voiture sont sortis indemnes de cet accident survenu vers 13h30.
Selon les mêmes sources, le conducteur du bus qui se dirigeait vers la ville de Tata via Ouarzazate, a perdu le contrôle de son véhicule avant de chuter dans un ravin profond d'une cinquantaine de mètres.

Aussitôt alertés, les autorités locales ont dépêché plusieurs ambulances sur le lieu de l'accident pour évacuer les victimes.

Source : MAP

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Plus de 96 pc des violences contre les femmes sont commises par le conjoint (enquête)

Casablanca, 25/11/07 - Plus de 96 pc des violences contre les femmes sont commises par le conjoint, selon une enquête de la Ligue Démocratiques des Droits des Femmes (LDDH) sur la violence couvrant le premier semestre de l'année en cours.

Ce rapport rendu public lors d'un colloque international « Violence à l'encontre des femmes et loi-cadre » organisé samedi à Casablanca par la LLDH, révèle aussi que plus de 88 pc des femmes violentées appartiennent à la tranche d'âge 18-48 ans et que plus de 57 pc des victimes des agressions sont des femmes au foyer.

Soulignant que les questions de violence contre les femmes représentent plus de 80 pc de l'ensemble des dossiers soumis aux services de la LLDH et le Réseau des centres d'écoute et d'orientation juridique et psychologique Injad, le rapport indique que la violence économique englobant le défaut d'entretien de la famille vient au premier rang avec un taux de 37,31 pc alors que la violence physique arrive au 2ème rang avec 425 cas d'agressions, soit 22, 75 pc. Dans sa classification de la violence par ville, le rapport place Casablanca en haut du tableau avec un total de 589 cas de violences toutes formes confondues alors que Larache enregistre le taux le plus bas avec seulement 64 cas durant la période allant de janvier à juin 2007.

Concernant le rapport entre le niveau d'instruction et les risques de violences, les femmes analphabètes sont les premières victimes avec un total de 692 cas de violences économique, juridique, physique, psychologique et sexuelle contre seulement 78 cas pour les femmes universitaires.

Dans une allocution lue en son nom, Mme Nouzha Skalli, ministre du Développement Social, de la Famille et de la Solidarité, a d'emblée souligné que la lutte contre la violence à l'encontre des femmes figure parmi les priorités fondamentales de son département, insistant sur l'urgence et l'efficience d'une approche globale et intégrée associant le tissu associatif et les pouvoirs publics ainsi que sur le rôle nécessaire de la sensibilisation.Mme Skalli a, à ce propos, exprimé la volonté de son département de réactiver de la batterie de mesures prévues dans la stratégie nationale de lutte contre la violence à l'encontre des femmes, annonçant l'existence d'un projet de loi qui verra le jour prochainement et ce, à l'issue d'un débat national sur le phénomène pour l'enrichir davantage des propositions et remarques des associations et de l'ensemble des acteurs interpellés.

Saluant l'action soutenue depuis 1995 par les pouvoirs publics pour lutter contre toutes les formes de violence à l'encontre des femmes, Mme Fouzia Assouli, Présidente de la LLDH, a souligné la nécessite aujourd'hui d'une loi-cadre contre la violence exercée à l'encontre des femmes pour une protection conséquente de la femme et une véritable égalité entre les deux sexes, à l'abri de toutes les discriminations.

Elle a aussi met en avant le rôle d'un débat national sur le phénomène pour briser à jamais le silence et relancer l'espoir dans les possibilités de faire face à toutes les formes de violence auxquelles sont exposées les femmes.

Mme. Assouli a en outre annoncé le lancement d'une campagne internationale qui se déroulera du 25 novembre jusqu'à la tenue de la troisième marche internationale en 2010 sous le thème «Pas une de plus».

Ce colloque international a connu la participation des représentants et des responsables d'associations marocaines et étrangères, français, espagnols et canadiens, qui ont tour à tour présenté leurs expériences et stratégies de lutte contre la violence et jeté des éclairages sur toutes les formes de violence à l'égard de la femme.

Source : MAP

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Bonne affluence au stand marocain à la foire commerciale de Mons

Mons (Belgique), 25/11/07 - Le Stand marocain à la foire commerciale de Mons, organisée sous le thème "L'habitat dans tous ses états" avec le Maroc comme pays hôte, a connu une bonne affluence durant toute la semaine.

Selon les organisateurs du salon, qui ont réservé au Maroc un espace au décor typique avec des tentes caidales, des ateliers d'artisanat, de calligraphie et des stands de produits du terroir, les visiteurs ont eu un engouement particulier pour "le village marocain" qui leur a offert découverte et dépaysement à travers des animations, des spectacles et un défilé de mode de caftan et de haute couture marocaine.

La gastronomie marocaine a également eu sa place de choix lors de cette manifestation organisée du 17 au 25 novembre en collaboration avec des tours opérateurs qui font la promotion de la destination Maroc, des restaurateurs et des professionnels du tourisme.
Plus de 110 exposants belges, français et marocains se sont déplacés pour l'événement.

Le comité organisateur, qui choisit chaque année un pays hôte pour "perpétuer une tradition d'échange culturel ", estime que le choix du Maroc pour l'édition 2007, se veut un hymne à l'amitié maroco-belge et un hommage rendu aux Marocains connus par leur hospitalité, la richesse et la diversité de leur culture.

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La constitution du "parti démocratique amazigh marocain" n'est pas conforme aux dispositions de la loi sur les partis

Rabat, 25/11/07 - La constitution du parti dénommé "parti démocratique amazigh marocain" n'est pas conforme aux dispositions de l'article 4 de la loi sur les partis politiques en vertu duquel est nulle et de nul effet toute constitution de parti politique fondée sur une cause ou en vue d'un objet contraire à la Constitution ou sur une base linguistique ou ethnique, apprend-on dimanche auprès du ministère de l'Intérieur.

Après examen de son dossier de conformité avec les dispositions de la loi sur les partis politiques, déposé en date du 13 février 2007 au bureau d'ordre central du ministère de l'Intérieur, il s'est avéré que le parti en question est dans une situation contradictoire avec l'article 4 de la loi sur les partis politiques, précise-t-on de même source.

Cette non-conformité, qui réside dans son appellation, son règlement intérieur, ainsi que dans son programme, reflète la sensibilité ethnique dans le projet politique des fondateurs du parti, ajoute la même source.

Etant donné que l'amazighité est une composante fondamentale de l'identité marocaine et appartient à tous les Marocains, et qui ne peut en aucun cas faire l'objet de surenchères politiques, et sur la base de l'article 4 de la loi sur les partis, le ministère de l'Intérieur a adressé une correspondance à l'Agence judiciaire du Royaume en date du 18 mai 2007 qui a, de son côté, saisi le Tribunal administratif de Rabat pour obtenir la dissolution du "parti démocratique amazigh marocain".

Quoi qu'il en soit, le dossier est soumis à la justice qui va trancher, et dont les jugements ont un caractère obligatoire pour tous, y compris l'administration.

Source : MAP

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Championnat GNFE-1 (8e journée): Moghreb Tétouan - Moghreb Fès 1-2

Rabat, 24/11/07 - Le Moghreb de Tétouan a perdu sur le score de 2 à 1 face au Moghreb de Fès, en match comptant pour la 8e journée du championnat national de première division de football (GNFE-1), samedi au stade Marshan à Tanger.

Daoudi a ouvert le score pour le Moghreb Fès à la 12e minute, avant que Hajji ne double la mise (31e). L'unique but des Tétouanais a été inscrit par Benshrifa (68e).

Après ce succès, le Moghreb Fès s'est hissé à la 5e place avec un total de 11 points ex aequo avec le Difaâ El Jadida. Le Moghreb de Tétouan a glissé à la septième position.

Plutôt dans la journée, le Kawkab de Marrakech et le FUS de Rabat se sont neutralisés sur un score blanc (0-0), au stade El Harti.
Voici les résultats:.

Vendredi.
Kawkab Marrakech - FUS Rabat 0 - 0.
Moghreb Tétouan - Moghreb Fès 1 - 2.

Samedi.
Ittihad Khémisset - Olympic Safi (14h30).
CODM Meknès - Hassania Agadir (14h30).
Mouloudia Oujda - KAC Kenitra (14h30).
Difaa El Jadida - Olympique Khouribga (20h00).
Raja Casablanca - Wydad Casablanca (17h00).

12 décembre:.
Jeunesse Massira - FAR.

Source : MAP

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Prêt de 45 millions d'euros de la BAD au Maroc pour la réalisation de routes rurales

Tunis, 24/11/07 - La Banque Africaine de Développement (BAD) va accorder au Maroc un prêt d'un montant de 45 millions d'Euros destiné au financement du 2ème Programme national des routes rurales (PNRR2).

Un accord de prêt a été signé dans ce sens, vendredi à Tunis, par le ministre de l'Equipement et du Transport, M. Karim Ghellab et l'ambassadeur du Maroc en Tunisie, M. Najib Zerouali Ouariti, d'une part et par le vice- président des Opérations, Programmes Régionaux et Politiques à la BAD, M. Josef Eichenberger d'autre part.

"Ce prêt accordé à la Caisse pour le financement routier (CFR) est destiné au financement de la réalisation d'environ 690 Km de routes rurales, ce qui permettra de désenclaver environ 135.000 habitants ", a indiqué M. Ghellab dans une déclaration à la MAP.

Le PNRR2 en cours de réalisation dans plusieurs provinces du Royaume a pour objectif d'atteindre un taux de désenclavement des populations rurales de 80 pc par la réalisation de 15.500 km de routes et des pistes aménagées. Ce taux de 54 pc en 2005 est passé à 61 pc en 2006, rappelle-t-on.

Le ministre a ajouté que l'atteinte de l'objectif de 80 pc fixé initialement à 2015 a été anticipé à 2012 dans le cadre des nouveaux engagements du gouvernement, avec une cadence de réalisation de 2000 Km par an au lieu de 1500 Km par an.

Il existe actuellement 270 opérations de construction et d'aménagement de routes rurales lancées dans le cadre de ce programme, totalisant un linéaire de 4340 Km pour un montant de 316 millions d'Euros.

Ce programme réalisé dans le cadre d'une approche participative avec les représentants de la population rurale aura indéniablement des répercussions positives sur les conditions de vie des habitants du monde rural, a souligné le ministre.

Source : MAP

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Nouvelle répartition des vols à l'aéroport Mohammed V

Rabat, 24/11/07 - L'Office national des aéroports (ONDA) a décidé, en concertation avec Royal Air Maroc (RAM), de transférer du Terminal 1 au Terminal 2 les opérations d'embarquement et d'arrivée de la totalité des vols opérés à l'aéroport Mohammed V, à partir du 27 novembre.

Selon un communiqué conjoint de l'ONDA et de la RAM, l'exploitation de quelques comptoirs d'enregistrement sera maintenue au Terminal 1 pour le traitement de certains vols.

A partir de la même date (27 novembre), la RAM procédera à la répartition de ses vols (départ et arrivée) en trois grandes zones dans le souci d'améliorer la fluidité des circuits, la rapidité du traitement et l'autonomie du passager.

Ainsi, les vols à destination du Moyen-Orient, des pays du Maghreb et les vols intérieurs seront enregistrés au Terminal 1 et les embarquements auront lieu au Terminal 2, alors que l'enregistrement et l'embarquement des vols à destination de l'Allemagne, des Etats-Unis, du Canada, de l'Italie et des Pays-Bas seront maintenus au Terminal 3.

Les deux parties ont convenu de transférer l'enregistrement et l'embarquement des vols vers toutes les autres destinations au Terminal 2.

Quant aux abonnés au Salon Convives de Marques de l'ONDA et les usagers du Salon business RAM, ils seront accueillis au Salon VIP du Terminal 2, où ils trouveront les mêmes facilités et commodités d'usage.

Un dispositif de signalétique est mis en place dans les différents terminaux 1, 2 et 3, ainsi qu'aux abords des routes menant vers l'aéroport afin de faciliter l'orientation et l'information des voyageurs.

L'ONDA a par ailleurs mis à la disposition des passagers à mobilité réduite et les personnes âgées des voiturettes pour faciliter leur déplacement dans le hall d'embarquement.

Source : MAP

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Le Maroc a une responsabilité considérable dans la construction du nouveau projet méditerranéen

Envoyé spécial : Noureddine Ellaouzi- Marseille, 24/11/07 - M. Hassan Abouyoub, ambassadeur itinérant de SM le Roi, a souligné, vendredi à Marseille, que le Maroc a une responsabilité considérable dans la construction du projet de l'Union Méditerranéenne, dont les bases ont été jetées lors du discours fondateur prononcé à Tanger par le président Français, Nicolas Sarkozy.

Le Royaume est le pays méditerranéen "qui a fait les avancées les plus courageuses, les plus visibles et les plus globales dans tous les secteurs de la vie d'une nation et il est en train de démontrer par son modèle qu'il peut inspirer profondément cette nouvelle construction", a-t-il dit à l'ouverture des travaux d'une conférence intitulée "Europe-Méditerranée: Intégration ou distanciation".

Au cours de ce débat organisé par l'Institut Aspen France, M. Abouyoub a indiqué que les défis du développement humain et social et de la réintégration de la femme dans la vie politique et économique, que le Maroc a relevé avec courage et détermination, sont exactement les sujets qu'"il nous appartient de traiter dans ce grand dessein qu'est l'Union Méditerranéenne".

"Nous avons l'ardente obligation de vendre l'idée que la Méditerranée est essentielle à l'Europe, comme l'a dit le président Sarkozy, et de faire passer le message aux pays de la rive Sud de la Méditerranée que l'Europe est un élément incontournable pour la solution des défis à long terme de l'emploi, du développement humain et du développement durable de notre région", a-t-il affirmé.

Concernant la constitution de cette nouvelle structure, M. Abouyoub a signalé que si l'adhésion des pays riverains de la Méditerranée à cette nouvelle organisation est un concept qui se défend très parfaitement, l'inclusion dans cet ensemble de pays européens non méditerranéens peut mener à des priorités d'un genre particulier.

L'exclusion de ces derniers pays "pourrait également faire naître des difficultés importantes", a-t-il estimé, relevant que la création d'une entité en dehors de la règle de subsidiarité, au moment où l'Union Européenne vient d'adopter son mini traité institutionnel, peut provoquer des contradictions majeures au sein de l'Europe.

Il a souligné dans ce sens que les Etats-Unis ont été complètement occultés des débats autour de ce projet malgré leur présence dans la région aux plans financier, politique et sécuritaire.
"Le fait que les acteurs qui agissent sur la Méditerranée et sur son avenir ne soient pas autour de la table peut poser problème aussi, comme ce fut le cas lors du processus de Barcelone", a indiqué M. Abouyoub, soulignant qu'il y a là un choix de priorités qui doit être fait en fonction de l'intérêt des uns et des autres par rapport à la Méditerranée.

Abordant les projets sur lesquels devrait se construire l'Union Méditerranéenne, M. Abouyoub a indiqué que les promoteurs de cette Union ne doivent pas se noyer dans une multitude de choix sectoriels, préconisant de retenir dans un premier temps deux ou trois projets fédérateurs de nature à relancer une coopération fructueuse entre les deux rives de l'espace méditerranéen.
Il a fait remarquer par ailleurs que la présence de la Commission européenne, en tant que membre à part entière de l'Union Méditerranéenne, est un gage de la cohérence entre la construction européenne et le développement du projet méditerranéen.Toutefois, a-t-il observé, la Commission, qui est l'exécutif d'un ensemble de nations européennes, pas nécessairement d'accord sur le projet de l'Union Méditerranéenne et sur les volets de la grande carte géopolitique méditerranéenne, ne peut résoudre à elle seule l'ensemble des problématiques qui se posent dans la région.

Dans une déclaration à la MAP, M. Abouyoub a relevé que cette réunion a promis, dans son contexte pertinent, réel et stratégique ce que devrait être l'Union Méditerranéenne et que le débat a porté sur ce qu'elle ne devrait pas être, c'est-à-dire ressembler au processus de Barcelone.

"Il y a des problèmes qu'il faut éviter et des écueils qu'il faut prendre en charge", a dit l’ambassadeur itinérant de SM le Roi, ajoutant que s'il y a objectivement des problèmes qui ont fait que l'objectif de prospérité et d'espace de sérénité n'a pas été entièrement atteint, il faut faire en sorte que ses causes soient d'une manière ou d'une autre pris en considération.

Et de conclure que si ces mêmes causes, qui ont fait que le processus de Barcelone s'est enlisé, ne sont pas pris en compte, elles "risquent de créer un nouvel objet méditerranéen non identifié".

Organisée dans le cadre de la 1-ère semaine économique de la Méditerranée (19-24 novembre), cette conférence est initiée par la Ville de Marseille et la Région Provence-Alpes-Côte-d'Azur (PACA), en collaboration avec l'Etablissement Public d'Aménagement Euroméditerranée.

Plus d'une vingtaine d'événements majeurs ont permis aux économistes, experts, entrepreneurs, élus et responsables publics locaux et nationaux de différents pays, d'aborder les grandes questions qui conditionnent la consolidation du partenariat méditerranéen et l'intégration économique régionale.

Les enjeux stratégiques pour le développement de l'espace méditerranéen -coopération, emploi, investissement, formation, jeunesse- et son positionnement dans l'économie mondiale ont été explorés durant cette semaine.

Des responsables politiques et institutionnels, représentants d'organisations européennes et internationales, dirigeants de multinationales et de PME, chercheurs, économistes et journalistes issus des deux rives de la Méditerranée ont échangé leurs expériences dans l'objectif de faire émerger des propositions opérationnelles.

Le Maroc a été fortement représenté à cette manifestation par une délégation comprenant notamment, Mmes Assia Bensalah Alaoui et Fathia Bennis, respectivement ambassadeur itinérant de SM le Roi et président directeur général de Maroclear, ainsi que MM. Mohammed El Gallaf, chef du programme arabe à l'Organisation des Nations unies pour le développement industriel (ONUDI) et Khalid Oudghiri, ancien président directeur général d'Attijari Wafabank.

Le ministre de l'Industrie, du Commerce et des nouvelles technologies, M. Ahmed Chami, devrait participer samedi aux côtés du vice-président de la Banque européenne d'investissement (BEI), M. Philippe de Fontaine Vive, à une conférence sous le thème "La relation entre l'Europe et sa rive Sud : Quel avenir ? Sous quelles formes?".

Source : MAP

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Pluies: Des records mais des dégâts aussi

La pluie est là au grand bonheur des agriculteurs. Reste que les dernières précipitations ont provoqué le 21 novembre des dégâts à Casablanca. Plusieurs débordements ont été relevés sur certaines zones comme la route d’Azemmour, Sidi Moumen, Hay El Hassani, Bournazel ou encore Aïn Diab. «D’importantes stagnations ont été enregistrées aussi sur les quartiers périphériques», précise Tahar El Agal, directeur de l’Exploitation eau et assainissement à Lydec. «Certaines zones non équipées en réseaux d’évacuation d’eaux pluviales telles que les bidonvilles, les quartiers d’habitats insalubres ont nécessité des interventions plus longues et la mobilisation de moyens plus importants», dit-il. D’autres dégâts ont été aussi enregistrés par des citoyens dans d’autres quartiers comme Derb Ghallef, Zerktouni, Ibnou Tachfine… Flaques d’eau profondes, circulation et embouteillage sur le boulevard périphérique (1 h 15 min entre la sortie vers Derb Ghallef et celle vers la route de Marrakech). «La situation a été rapidement maîtrisée puisque 70 équipes et plus de 400 collaborateurs sont intervenus en particulier sur les points sensibles comme Derb Diwan à Aïn Chock, Hay Sadri, à l’entrée du port Bd El Mowahidine, autoroute urbaine…», assure-t-on auprès de Lydec.

Qualifiées de pluies intenses par les pluviomètres de Lydec, lesquels ont enregistré une hauteur moyenne de 33 mm en un temps réduit avec des hauteurs cumulées allant jusqu’à 42 mm. A titre de comparaison, il pleut en moyenne 300 à 400 mm par an sur Casablanca. Ce qui explique que la pluie enregistrée mercredi représentait plus de 10% ramenée au volume annuel, d’après Lydec. Le gestionnaire délégué rappelle que les réseaux d’assainissement de la ville sont dimensionnés pour évacuer un débit important allant jusqu’à 20 mm de pluie par heure. Certains quartiers ont enregistré des pics de 10 mm en 15 minutes, soit plus de 2 fois la capacité d’évacuation du réseau. Au même moment, la marée était au plut haut, ce qui a perturbé l’écoulement normal des eaux pluviales vers la mer.

Par ailleurs, la direction de la Météorologie nationale prévoit d’autres précipitations dès aujourd’hui et jusqu’au début de la semaine prochaine. Pour vendredi, «le temps restera variable sur le nord, la Méditerranée et le nord de l’Oriental avec possibilité de pluies ou de faibles averses par moments et par endroits», relève le Centre national de l’exploitation météorologique. Des averses parfois orageuses s’infiltrant la nuit suivante vers l’intérieur du pays et pouvant être importantes sur les plaines ouest. Dès samedi et jusqu’au lundi prochain, le temps restera pluvieux avec des orages sur le nord, le centre, l’est et les versants sud-est. Par ailleurs, il neigera dans les montagnes du Haut et Moyen-Atlas. A en croire la Météorologie nationale, le volume de la neige dépassera 1.800 m. Des éclaircies apparaîtront au fil des heures lundi sur le littoral atlantique. Une amélioration est prévue pour mardi et mercredi sur presque tout le pays avec une température en légère hausse.

Du côté des régions, les pluies torrentielles qui se sont abattues mercredi sur la ville de Kénitra ont endommagé une dizaine de logements (quartier Bir Rami) et de voitures et entraîné des dégâts matériels limités, fait savoir le commandement régional de la protection civile de Kénitra. Par ailleurs, c’est la ville de Tétouan qui bat le record des hauteurs de pluie avec 69 mm.

Source : Leconomiste

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Les amendements déposés ce vendredi

Le dépôt des amendements des différents partis politiques au projet de budget est fixé pour ce vendredi à la commission des Finances et du développement économique. La commission est convoquée pour lundi 26 novembre pour démarrer l’examen de ces propositions de modification et voter le budget. Dès le lendemain, le projet de loi de Finances est transféré à la séance plénière pour son adoption. Salaheddine Mezouar devra revenir devant la Chambre des conseillers pour le même exercice.

En attendant, les groupes parlementaires mettent les dernières touches avant de boucler les différents amendements.

Pour les partis de la majorité, le rendez-vous de la coordination entre ses différentes composantes, prévu mercredi soir, a été reporté à jeudi soir. L’idée est de présenter des amendements en commun. Il faudra de la gymnastique pour y arriver. Déjà, l’USFP n’est pas d’accord avec la baisse de l’IS « qui profite aux grandes entreprises et aux multinationales ». Le parti propose de le faire pour l’Impôt sur le revenu « qui profitera aux PME-PMI qui ont un besoin d’encadrement ». Idem pour la baisse de l’IS en faveur des banques. L’USFP compte le maintenir à 39,6%.

Côté opposition, on ne se fait guère d’illusion. Le ministre de l’Economie et des Finances devra recourir à l’article 51 pour rejeter l’amendement. La coordination entre le PJD et le MP est acquise. Les deux partis devront démarcher l’UC pour l’attirer dans leur groupement. En tout cas, le parti de Saâdeddine Othmani compte soulever une question préalable : celle du principe de la retraite des ministres réversible. Pour Lahcen Daoudi, membre du secrétariat général du parti, il est impératif de la supprimer ou à la limite compléter le revenu d’un ancien ministre pour obtenir 10.000 DH par mois au lieu de 39.650 DH.

Au niveau des amendements du projet de budget, le parti propose d’augmenter « la TIC sur les alcools qui n’a pas bougé depuis 25 ans », précise Daoudi. Il présente un amendement en direction des couches les plus défavorisées en éliminant la TVA sur certains produits de base. La liste de ces produits s’étend des fournitures scolaires jusqu’à 14 ans, le lait en poudre pour les bébés (7%), le sucre (7%), l’huile de table (10%), le sel, la farine, les emprunts du FEC, le beurre (14%), le thé et les transports de voyageurs. Idem pour la fiscalité des coopératives qui doit passer à la trappe. Pour l’IR, le PJD veut relever le seuil d’exonération à 30.000 DH, tout en transformant les tranches.

Sur l’IS, le PJD veut entamer la baisse progressivement pour aller à 33%. Par contre, il milite pour le maintien de la provision pour investissement en l’augmentant à 40% au lieu de les supprimer comme souhaite le gouvernement. « Ces provisions ne doivent pas concerner les banques dont on ne voit pas les investissements », affirme un député du PJD. Le PJD est contre la baisse de l’IS des banques. Sur ce point, il rejoint l’USFP. La taxe sur le ciment en vrac n’est pas en reste. Au lieu de 10 centimes en faveur du fonds pour l’habitat, le PJD propose de monter à 15 centimes.

Source : Leconomiste

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Yasmina Baddou secoue ses délégués provinciaux

Après les réunions au niveau central, Yasmina Baddou s’est attaquée aux régions. La ministre de la Santé a convoqué en milieu de semaine à Rabat les 69 délégués provinciaux que compte le pays. Objectif : les sensibiliser à l’importance de certaines questions récurrentes de la gestion de leurs établissements. En d’autres mots, la ministre veut que les délégués prennent les choses en main. Ils doivent jouer pleinement leur rôle de gestionnaire des établissements hospitaliers qui relèvent de leurs zones d’influence. Dans la pratique, cela se traduit par des actions de correction précises sur certains dysfonctionnements qui minent les hôpitaux. En tête, la corruption. La ministre est consciente des ravages causés par ce fléau dans son secteur. Alors elle veut une mobilisation générale pour lutter contre le phénomène et ses causes. Il ne faut plus se taire et laisser faire. Les délégués de la santé doivent prendre leurs responsabilités et sévir contre tout manquement. Certes l’information permet dans certains cas de réduire la portée du phénomène. Des procédures de gestion transparentes au niveau de chaque province permettent d’éviter les flous dans lesquels pourrait se développer la corruption. Un délégué a donné l’exemple de la prise de rendez-vous pour les hospitalisations.

Le deuxième cheval de bataille de Yasmina Baddou est incontestablement l’accueil dans les hôpitaux. Les délégués sont invités à revoir, de fond en comble, ce premier contact avec l’hôpital pour l’améliorer. Pour la ministre, un bon accueil suppose l’information, l’écoute, l’orientation et la prise en charge du malade.

L’autre point à l’ordre du jour est le taux de mortalité infantile et maternelle anormalement élevé. Les chiffres sont accablants : 227 cas sur 100.000 naissances vivantes. Malgré les investissements mobilisés, aucune amélioration n’a été à ce niveau constaté.

D’ailleurs, l’état dégradé des maternités montre le peu d’intérêt que les délégués de la Santé accordent à ces structures de base. Dans le même élan, la ministre a épinglé le manque de coordination entre les hôpitaux et les centres de soins qui a un impact négatif sur la vie des citoyens.

L’absentéisme dans le secteur de la santé a également été abordé par Yasmina Baddou. Les délégués doivent lutter contre ce laisser-aller qui met en danger des vies humaines, a-t-elle dit en substance.

Source : Leconomiste

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Le Maroc, un modèle à suivre en matière de respect de la diversité culturelle (colloque international)

Fès, 23/11/07- Plusieurs participants à un congrès international sur le dialogue de civilisations, ouvert vendredi à Fès, ont mis l'accent sur l'expérience marocaine en matière de respect de la diversité culturelle.

Lors de l'ouverture de cette rencontre organisée sous le haut patronage de SM le Roi Mohammed VI, les différents orateurs ont aussi relevé l'importance du dialogue entre les cultures afin de dissiper les malentendus, rejeté l'idée de "cloisons étanches entre les religions" et prôné le "vivre ensemble", devenu un impératif du dialogue interreligieux.

Pour la ministre de la culture, Mme Touriya Jabrane Kraytife, il n'existe pas de choc entre les civilisations et les cultures, mais "des luttes entre des gens qui n'ont pas encore saisi la quintessence des valeurs de la différence".

"Nous avons besoin de formuler une charte mondiale sur la citoyenneté pour inculquer aux générations montantes les valeurs de l'appartenance à ce monde", a-t-elle insisté.

Elle a pointé du doigt les approches basées sur les vérités absolues et les choix idéologiques qui ont enclenché plusieurs guerres, génocides et foyers de tension de par le monde, soulignant le rôle pionnier du Royaume en matière de respect de la diversité culturelle.

"Le Maroc constitue pour beaucoup de pays de la région une référence utile, un cas à méditer en matière de dialogue entre les civilisations", a affirmé, pour sa part, l'ambassadeur de France au Maroc, M. Jean François Thibaut.

Le diplomate français a indiqué que "le Maroc apporte une réponse concrète à la question de savoir ce que recouvre la diversité et le respect de l'autre et affiche avec détermination et courage un cap auquel il tient et auquel il se tient".

L'attachement du Maroc au dialogue interculturel n'est pas un phénomène passager, un effet de mode, mais correspond à une démarche réfléchie, profonde et durable car elle est consubstantielle à l'histoire et à la culture de ce pays, a ajouté M. Thibaut.

Dans une allocution lue par son conseiller personnel, M. Christian Valantin, le secrétaire général de la Francophonie, M. Abdou Diouf, a souligné que la connaissance de l'autre dans toutes ses dimensions est une donnée fondamentale pour engager un dialogue fructueux.

"C'est par l'éducation du croyant comme du citoyen, les deux se confondant très souvent, que l'on parviendra à inculquer dans les esprits une culture du dialogue, de l'amour, de la fraternité, de la connaissance mutuelle, de la miséricorde, de la tolérance et du respect de l'autre", a-t-il dit.
Après avoir rejeté en bloc l'idée de "cloisons étanches entre les religions", M. Diouf a estimé que "le vivre ensemble est devenu la règle et l'impératif du dialogue interreligieux".

Le président de l'institut du monde arabe, M. Dominique Baudis a affirmé, dans une intervention intitulée "pour un meilleur dialogue des civilisations: éducation, savoir et culture", que le dialogue entre les civilisations est une notion qui "prête à différentes interprétations dans la mesure où il n'existe pas de définition acceptée par tous du mot civilisation".

Il a insisté sur l'impératif pour tous les acteurs de reconnaître le droit à la différence pour engager un dialogue, de se respecter mutuellement et d'être convaincus que "leur échange doit être fondé sur l'égalité et la réciprocité".

Il a plaidé pour un dialogue qui prend en considération les spécificités de chaque nation, précisant que "le dialogue interculturel exige un dialogue interreligieux".

Et de souligner le rôle primordial de la société civile pour que "les citoyens des différents pays parviennent à se connaître et à se reconnaître comme des hommes et des femmes, certes différents, mais appartenant à une même humanité".

Pour sa part, M. Ahmed Ben Hamid Al Rifaie, président du Forum islamique international pour le dialogue a mis en garde contre les dangers qui guettent l'humanité à cause de la détérioration des valeurs au sein de la société.

Il a plaidé pour la mise en place de mécanismes permettant d'activer l'initiative de l'alliance des civilisations, mettre fin à la course acharnée à l'armement et de répandre les valeurs de la justice au sein de la société.

De son côté Miguel Angel Ayuso Guixot, recteur de l'institut pontifical d'études arabes et d'islamologie au Vatican a relevé que les valeurs de compréhension, de coexistence et de paix ne peuvent devenir une réalité qu'à travers le respect des différences entre les peuples.

Pour sa part, Armand Guigui, président du comité des communautés israélites de Fès, Oujda et Sefrou a donné un aperçu sur la présence juive au Maroc, mettant l'accent sur les valeurs de coexistence qui ont toujours prévalu au Maroc.

Initiée par le conseil de la ville, en collaboration avec le centre marocain interdisciplinaire des études stratégiques et internationales (CMIESI) et le Forum de civilisations et de cultures, ce colloque international abordera plusieurs thèmes, notamment "le rôle de la culture et de la civilisation dans les relations internationales", "l'impact des valeurs et des croyances dans le dialogue inter-religieux et interculturel" et les "figures et valeurs du dialogue des civilisations et des cultures".

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Examen de l'état d'avancement des programmes INDH dans la région du Grand Casablanca

Casablanca, 23/11/07 - Le Wali de la région du Grand Casablanca, M. Mohamed Kabbaj, a présidé jeudi au siège de la wilaya, la réunion du comité régional du développement humain, consacrée à l'examen de l'état d'avancement des programmes INDH dans la capitale économique.

Lors de cette rencontre, plusieurs intervenants ont passé en revue les projets réalisés ou en cours de réalisation dans le cadre de l'Initiative nationale pour le développement humain (INDH), notamment dans les domaines de la résorption des bidonvilles (programmes Idmaj- Sakan, Inmae), des soins de santé et de la lutte contre l'analphabétisme.

Dans le cadre du programme prioritaire lancé en 2005, un total de 116 projets ont été achevés sur 117 projets programmés (99,7pc) pour un montant global de 37,5 milliards de dhs.
Pour l'année 2006, quelque 664 projets sont programmés pour un montant global de 374.756.961 de dhs, dont 40 projets de lutte contre la précarité, 266 projets transversaux et 355 projets pour éradiquer l'exclusion.

En 2007, un total de 480 projets ont été arrêtés pour un montant global de 283.674.377 dhs, dont 37 projets de lutte contre la précarité, 185 projets transversaux et 258 projets contre l'exclusion.

En ce qui concerne la résorption des bidonvilles, 98.000 ménages devraient bénéficier de cette opération, dont 17.500 ménages pour la première tranche lancée en 2004, (11.250 bénéficiaires actuellement), 34.500 pour la deuxième tranche lancée en septembre 2005 et 46.000 ménages pour la troisième tranche.

S'agissant de la généralisation de l'accès à l'électricité, à l'eau et à l'assainissement, une enveloppe de plus de 1,9 milliard dhs a été allouée à cette opération qui concerne 91.205 demandes pour l'eau et 106.881 demandes pour l'assainissement.

L'exposé sur le programme de lutte contre l'analphabétisme a relevé que 100.000 personnes ont bénéficié de cette opération, dont 76.700 personnes dans le cadre du programme de l'Académie Régionale de l'Education et de la formation et 23.300 dans le cadre de l'INDH.

Sur le chapitre de l'offre de soins de santé, le nombre des consultations médicales a atteint 1,3 million visites médicales pour l'année 2005, plus de 1,8 million en 2006 et 967.027 au premier semestre de l'année en cours.

Le nombre des consultations prénatales a atteint en 2005 un total de 24.131 consultations, en 2006 quelque 38.793 et 20.903 consultations au premier semestre de l'année 2007.
La vaccination des enfants de moins d'un an a touché 44.239 enfants en 2005, 55.952 en 2006 et 28.645 enfants au premier semestre de l'année en cours.

Les intervenants ont par la même occasion exprimé leur satisfaction des acquis importants réalisés dans le cadre de l'INDH, mettant l'accent sur la nécessité du renforcement de l'encadrement du tissu associatif, la consécration de l'approche participative, ainsi que le déclenchement d'une nouvelle dynamique dans la relation entre les élus, les autorités, la population, les associations et les services de l'Etat pour la réussite de cette initiative ambitieuse.

Au terme de cette réunion, le comité régional pour le développement humain a validé quatre projets reprogrammés: construction de la Maison de la Vie (ALSLC) à Ain Chock, construction d'un Centre pour femmes en situation difficile à Ain Sebaa-Hay Mohammadi, extension du Centre Youssoufia pour trisomiques à Mohammadia et équipement des centres de santé en matière de dépistage du cancer.

Source : MAP

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Un réseau de falsification et de présentation de doléances sociales devant la justice

Rabat, 23/11/07- Les membres d'un réseau spécialisé dans la falsification et la présentation de doléances de nature sociale ont été déférés vendredi soir au parquet près la Cour d'appel de Rabat, apprend-on de source judiciaire.

Les 21 membres du réseau sont poursuivis, chacun en ce qui le concerne, pour "constitution d'une bande criminelle spécialisée dans l'escroquerie, falsification et utilisation de documents officiels et administratifs, usurpation d'identité, corruption, abus de pouvoir, divulgation du secret professionnel, non-signalement et participation", précise la même source.

Parmi les mis en cause figurent un ancien caïd, six agents de sécurité, trois auxiliaires d'autorité, des fonctionnaires du ministère de l'Intérieur, dont une femme, et un chef d'entreprise.
Selon la même source, les prévenus seront déférés devant le juge d'instruction près la Cour d'appel à Salé pour l'instruction préliminaire du dossier.

Le ministère de l'Intérieur avait annoncé mardi que, sur ordre de SM le Roi Mohammed VI, les services de la police nationale avaient ouvert une enquête qui a mené au démantèlement de ce réseau.

Les différents éléments de cette enquête avaient révélé que ce réseau bénéficierait de complicités au sein de services administratifs. Organisés autour de plusieurs grandes villes, les membres du réseau opéraient à l'occasion des déplacements de Sa Majesté le Roi, les complicités dont ils bénéficiaient leur permettant de faire aboutir leurs doléances sur la base de faux documents et informations.

Source : MAP

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Huit milliards de DH pour la résorption de l'habitat insalubre dans la région du Grand-Casablanca (Hejira)

Casablanca, 23/11/07- Le coût global des programmes de résorption de l'habitat insalubre dans la région du Grand Casablanca s'élève à 8 milliards de DH, a relevé le ministre de l'Habitat, de l'urbanisme et de l'aménagement de l'espace, M. Taoufiq Hejira.

S'exprimant lors d'un point de presse, vendredi à Casablanca à l'issue d'une réunion consacrée au suivi des programmes de lutte contre l'habitat insalubre dans la région, le ministre a précisé que la contribution de l'Etat dans le financement de ce programme est de l'ordre de 3 milliards de DH.

Il a également fait savoir que le nombre de bidonvilles dans la région du Grand Casablanca s'élève à 480, soit 36 pc du nombre total des bidonvilles sur l'ensemble du territoire national, précisant que ces 480 bidonvilles abritent environ 100.000 ménages (500.000 personnes).

Après avoir souligné la complexité de cette problématique sociale et urbanistique, M. Hejira a mis l'accent sur la mise en place d'un programme de prévention, dont le lancement est prévu au cours de 2008, en vue de mener à bien la lutte contre ce problème.

Répondant à une question portant sur la date de déclaration de Casablanca "Ville sans bidonvilles'', le ministre a estimé que les différentes parties concernées oeuvrent sans relâche pour atteindre cet objectif en 2012.

Il a, d'autre part, révélé que le projet de code de l'urbanisme est actuellement soumis au secrétariat du gouvernement et sera adopté prochainement en conseil de gouvernement.
M. Hejira a, à cette occasion, rappelé la mise en place de la société "Idmaj Sakan'' pour faire face à cette problématique, soulignant que l'Etat a adopté une nouvelle approche efficace consistant en la restructuration de toute une ville intégrée au lieu de se limiter aux actions de relogement des bidonvillois.

Il a cité, à ce propos, les projets de relogement des populations du bidonville Thomas à l'arrondissement de Sidi Moumen et celui de "Madinat Arrahma'', qualifiant ces deux projets de "modèles'' à l'échelle nationale.

S'agissant du nouveau produit de construction de logements à un prix compétitif estimé à 140.000 DH, que le gouvernement compte lancer dans la cadre de son programme de lutte contre l'habitat insalubre, M. Hejira a relevé que la commercialisation de ce produit "immunisé'' sera assurée par l'Etat.

Le ministre a enfin souligné la prise de conscience collective et la mobilisation des différentes parties ainsi que la nécessité de l'intensification de la politique de l'offre adaptée pour faire face à cette problématique sociale et urbanistique.

De son côté, le wali de la région du Grand Casablanca, M. Mohamed Kabbaj, a mis l'accent sur le caractère complexe de cette problématique, soulignant la nécessité de l'adoption d'une approche intégrée et l'implication des différents intervenants pour le traitement de cette problème social.
M. Kabbaj a rappelé les différentes opérations de lutte contre l'habitat insalubre entreprises au niveau de la région, précisant que la première tranche de ce programme global a concerné 17.500 ménages, la deuxième (programme prioritaire INDH) a porté sur 34.500 et la dernière (programme complémentaire) sur 46.000.

Concernant l'état d'avancement des programmes lancés dans ce cadre, il a précisé que 11.250 ménages (64 pc) ont bénéficié de ces opérations dans le cadre de la première tranche, 19.000 ménages (55 pc) lors de la deuxième et 1.444 au cours de la troisième.

Evoquant les problèmes auxquels font face les autorités locales lors du recensement des ménages bénéficiaires du programme de résorption des bidonvilles dans la région, le wali a souligné la problématique de la famille composée.

Source : MAP

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Commerce extérieur: 2008, une période transitoire pour arrêter les objectifs à moyen terme (ministre)

Rabat, 23/11/07 - L'année 2008 constituera une période transitoire pour arrêter les objectifs du commerce extérieur à moyen terme, avec comme priorités le renforcement des exportations, la consolidation des échanges avec les pays voisins et la conquête de nouveaux marchés, a affirmé, vendredi, le ministre du Commerce extérieur, M. Abdellatif Maâzouz.

Présentant le projet de budget sectoriel pour l'exercice 2008 devant la Commission des secteurs productifs à la Chambre des représentants, M. Maâzouz a précisé que la stratégie du Royaume a notamment pour objectif de créer un label pour le produit Maroc dans les marchés internationaux.

Cette stratégie a également pour but de tirer profit de la position géostratégique du Maroc pour en faire une plate-forme des investissements étrangers et stimuler les exportations sur la base du programme Emergence, a-t-il ajouté.

Dans ce cadre, souligne le ministre, le budget 2008 tend à favoriser les échanges commerciaux avec les pays voisins et à conquérir de nouveaux marchés cibles à travers une stratégie de commercialisation globale.

S'agissant du marché africain, le ministre a indiqué que la stratégie 2008 vise à promouvoir la coopération avec les pays africains dans le cadre de la coopération Sud-Sud.

Il a également mis l'accent sur l'importance de la coopération commerciale entre le Maroc et l'Union européenne (UE) conformément au processus euro-méditerranéen de Barcelone, soulignant la nécessité de la renforcer davantage.

Le Maroc, a t-il dit, poursuivra les négociations sectorielles avec l'Union européenne en matière de commerce des services et d'offshoring.

Au niveau arabe, le ministre a appelé à la coordination des positions avec les pays arabes, particulièrement les signataires de l'Accord d'Agadir en vue de dégager une position commune quant aux négociations avec l'UE.

Pour ce qui est des résultats de l'exercice 2007, M. Maâzouzi a indiqué que l'année qui s'achève a été notamment marquée par la dynamisation des programmes sectoriels.

A cet égard, le ministre a rappelé que l'Association marocaine de l'industrie du textile et de l'habillement (AMITH) a bénéficié de 20 millions de DH par année (sur trois ans), Dar Assaniâ de 37, 5 millions de DH (à fin 2010) alors que la Fédération nationale des nouvelles technologies s'est vue accorder un montant de 10 millions de DH (sur une période de 6 ans).

La Fédération de l'industrie a, pour sa part, bénéficié de 5 millions de DH de même que 7 firmes tournées vers l'exportation ont bénéficié de 4,9 millions de DH.

Source : MAP

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Philips Maroc assoit ses ambitions

LE 60e anniversaire de Philips au Maroc ne passera pas inaperçu. Le groupe hollandais vient de dévoiler ses ambitions pour le Maghreb d’ici 2010. C’était lors de la première sortie médiatique de la nouvelle équipe dirigeante jeudi dernier à Casablanca. Le top management de la filiale marocaine, qui gère aussi le Maghreb, est confiant dans le potentiel de la région. «Notre ambition est de multiplier par deux notre chiffre d’affaires en 3 ans», a affirmé Gérard Gallien, DG pour l’ensemble des activités Philips au Maghreb. Le chiffre d’affaires du Groupe pour le Maghreb, qui est actuellement de 50 millions d’euros (l’équivalent de 550 millions de DH), passera donc à 100 millions d’euros à l’horizon 2010, selon les pronostics du management. Et pour ce faire, Philips Maroc recentre son métier autour de trois activités maîtresses, à savoir l’électronique grand public, l’éclairage et les systèmes médicaux.

Chaque secteur d’activité est géré par un directeur et une équipe commerciale. L’objectif de Gallien est de mettre en place une «équipe professionnelle qui servira de benchmark et qui permettra de supporter le plan de croissance de Philips sur les autres marchés maghrébins». Afin de positionner la marque, Philips Maroc introduira au fur et à mesure ses nouvelles technologies. Ces produits seront soutenus par des campagnes marketings sur le marché marocain.

La cafetière «Senséo» figure parmi les best-sellers de la marque dans le monde (avec plus de 4 millions d’unités vendues) et au Maroc. «Nous avons vendu en l’espace de 4 mois ce que nous avons prévu de vendre en un an, c’est phénoménal», affirme Gallien. Autre produit-phare de Philips: «Auréa», le premier «LCD Ambilight Spectra avec un cadre dynamique et un halo sensoriel», qui sera bientôt introduit au Maroc. Et ce n’est pas tout. «Living Colors» est un système de lumière LED, développé par Philips, permettant la création de différentes ambiances grâce à une palette de 16 millions de couleurs. Ce type d’éclairage est réputé pour leur économie d’énergie. D’ailleurs, la division «éclairage» du groupe compte mener «une politique agressive au Maghreb pour bannir les lampes à incandescence», accusées d’être énergivores. Des campagnes d’information seront lancées pour sensibiliser le public. Reste à signaler que pour marquer le 60e anniversaire au Maroc (qui sera commémoré en 2008), Philips a organisé une exposition à l’hôtel Hyatt Regency. De la lampe au téléviseur, en passant par la radio, la cassette et le CD (deux grandes inventions de Philips), l’exposition a retracé l’itinéraire de Philips depuis sa fondation en 1891 par les frères Gerard et Anthon Philips (1874-1951) à Eindhoven, aux Pays-Bas.

Source : leconomiste

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Maroc : Budget: Mezouar maintient ses 6,8% de croissance

LE ministre de l’Economie et des Finances aura pris tout son temps pour répondre aux questions des députés soulevées lors de l’examen du budget au sein de la commission des finances et du développement économique. Salaheddine Mezouar a commencé par rassurer les parlementaires sur la maîtrise du cadre macroéconomique, particulièrement le taux de croissance fixé à 6,8% pour 2008. Pour convaincre de l’opportunité de ses prévisions, il s’est appuyé sur le taux moyen de 5% enregistré entre 2002 et 2007 malgré les deux années de sécheresse. Autre argument avancé, la bonne tenue de certains secteurs notamment les BTP et le tourisme qui ont progressé de 8 à 10% annuellement. Les crédits distribués ont totalisé 84 milliards de DH entre une année (septembre 2006 et septembre 2007), soit le total de ce qui a été réalisé au cours de la période de 2001 à 2005. En avançant ces chiffres, Mezouar, sans le dire, rend hommage au bilan réalisé par son prédécesseur Fathallah Oualalou.

Le déficit à moins de 3% ? Là encore, Mezouar s’est voulu rassurant. Les députés rappelaient le niveau du prix du baril de pétrole à 100 dollars alors que la base de calcul de la loi de Finances table sur 75 dollars. Selon les experts qu’il cite, le prix de l’offre et de la demande ne dépasse pas 60 dollars. La situation géostratégique influence le prix à hauteur de 20 dollars le baril et la spéculation entre 10 et 13 dollars. « Ces deux éléments ne sont pas structurels. En plus, 36 experts internationaux évaluent le baril à 70,49 dollars», souligne-t-il. En tout cas, la Caisse de compensation, avec un budget de 20 milliards de DH, sera très sollicitée. Mezouar a précisé que les recettes fiscales des produits subventionnés couvrent 55% des besoins de la Caisse.

Il en a profité pour évoquer la tenue prochaine des Assises consacrées à la réforme de la Caisse. La politique fiscale n’a pas été en reste, particulièrement la baisse de l’IS. Sur ce chapitre, le ministre a indirectement adressé des piques à l’USFP pour qui la baisse en question profitera aux grandes entreprises. Pour lui, «il n’y a pas de cadeaux fiscaux. Les programmes économiques des différents partis comportent une baisse de l’IS». Un peu avant, il a rendu la monnaie à l’USFP qui avait critiqué le gouvernement sur son projet d’élaborer une stratégie agricole alors qu’elle est prête depuis 1999. Mezouar a été on ne peut plus clair: «Si cette stratégie existe vraiment, pourquoi n’a-t-elle pas été mise en œuvre? Ensuite, la situation de 1999 est différente de celle de 2007». Toujours sur le registre de la fiscalité, le ministre a rappelé que les pays comparables au Maroc affichent des taux nettement inférieurs. Sur l’objectif affiché par le Premier ministre d’aller vers 18% pour la TVA, Mezouar a abondé dans le même sens. «Cet objectif sera réalisé dans 3 ans, mais il est impératif de préparer le contexte», a-t-il indiqué. Mezouar a également abordé la vocation sociale du budget. Depuis trois ans, le gouvernement lui consacre plus de 50%. «Tout ce que nous pouvons faire dans le social sera insuffisant, tellement le déficit est immense», note-t-il. Pour 2008, le gouvernement a prévu 11,8 milliards de DH en plus en faveur du social.

Souce : Leconomiste

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Maroc : Grande cacophonie autour du terminal gazier

Cacophonie tous azimuts! C’est le moins que l’on puisse dire du projet du terminal gazier. Le brouillard est si épais chez les principaux partenaires, dont certains se défendent même d’en évoquer les étapes franchies au niveau des études et des réactions du ministère de tutelle. Et l’écran devient opaque dès lors que vous tentez d’approcher le département censé piloter le projet. Aucun responsable n’est joignable. Pourtant, le projet est d’envergure hautement stratégique et fait partie d’un plan énergétique d’ensemble. Depuis la remise de l’étude de faisabilité, au début de l’année, les parties prenantes au projet, Samir, Akwa Group et l’ONE, ne sont toujours pas fixées. Du moins officiellement. Finalement, qui pilote réellement le projet? L’étude, faut-il le rappeler, avait pour objet de définir les infrastructures minimales à créer selon le site qui sera retenu. Elle a dû être complétée, ultérieurement, pour concerner les trois sites possibles, en l’occurrence Jorf Lasfar, Mohammédia et TangerMed. Car, faut-il le préciser, une déclaration faite par le ministre sortant de l’Energie et des Mines avait expressément avantagé les deux premiers sites. «Le terminal à créer devrait se situer sur le principal axe industriel à savoir El Jadida- Casablanca et serait destiné à recevoir les méthaniers» (cf.www.leconomiste.com). On se trouvait donc loin de Kénitra, site tout récemment mis en avant par un organe de presse spécialisée. D’autant plus que le port fluvial de la capitale du Gharb n’a pas la capacité suffisante pour recevoir des méthaniers d’une jauge brute minimale de 250.000 m3. Selon les professionnels, le port de Mohammédia est suffisamment saturé, alors que Tanger est jugée excentrée par rapport aux grands pôles de consommation du gaz. Mais surprise! Le projet du terminal gazier est déjà inscrit dans le programme d’investissement prévu pour l’exercice 2008. Il fait même partie intégrante du plan d’extension du port TangerMed dont la construction devrait démarrer l’année prochaine pour une mise en service en 2012. Et c’est le tout officiel rapport sur le secteur des établissements et entreprises publics accompagnant le projet de loi de Finances 2008 qui le révèle. «Le programme d’extension de TangerMed inclut également la réalisation d’un terminal GNl (Gaz naturel liquéfié) pour un montant estimé entre 1,5 et 2 milliards de DH. A cela s’ajouterait le coût des installations de gaz pour un montant de près de 4 milliards de DH» (Sic). Certes on est encore dans l’approximatif, mais les montants avancés semblent parfaitement cadrer avec les prévisions des professionnels. Aussi curieux que cela puisse paraître, même l’opérateur public signataire de la convention, l’ONE en l’occurrence, ignore tout du site retenu, bien que le choix l’avantage. «Et pour cause! La production d’électricité demeure pour le moment concentrée dans le Nord, et devrait à terme se développer dans l’Oriental», est-il signalé auprès de l’Office national de l’électricité.

Source : leconomiste

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M. El Fassi préside une réunion sur le programme de formation-reconversion au profit de diplômés de l'enseignement supérieur

Rabat, 20/11/07 - Le Premier ministre, M. Abass El Fassi, a présidé mardi à Rabat, une réunion consacrée à l'examen du programme de formation-reconversion au profit des diplômés de l'enseignement supérieur à la recherche d'un emploi.

Ce programme, auquel le gouvernement a dédié une enveloppe globale de 167 millions de dirhams, a pour objet d'assurer une formation de reconversion en faveur de 3450 diplômés, dont 1800 de formation scientifique, conformément à l'accord signé le 02 août 2007 entre le gouvernement et les 25 associations représentatives de ces diplômés.

Ce programme qui sera mis en oeuvre sur des phases jusqu'à fin 2008, vise à contribuer à la qualification des diplômés à la recherche d'emploi et les aider à s'insérer dans la vie active.
Trois types de formations ont été arrêtés dans ce cadre. Il s'agit de formations scientifiques et techniques, de formations en lettres et sciences humaines et de formations économiques, juridiques, sociales et de gestion.

Ces formations qualifiantes ont pour objectifs essentiels l'adaptation aux besoins du marché des profils de diplômés à la recherche d'un emploi, l'immersion de ces diplômés dans le monde de l'entreprise tout en prenant connaissance du fonctionnement de l'environnement de cette dernière et l'entraînement aux techniques de recherche d'emploi.

La formation de reconversion constitue une rupture par rapport au type de formation d'origine des intéressés. Son contenu ne vient pas en complément des formations reçues au niveau des écoles supérieures et universités où ils ont poursuivi leurs études. C'est une formation pour l'insertion, qui s'effectue dans des établissements dédiés et appropriés.

L'intégration dans le monde socio-économique constitue aussi un objectif ultime pour la réussite du programme. cette préoccupation est prise en considération dans le montage et le déroulement du programme de formation-reconversion.

Ce programme de formation-reconversion est élaboré selon les besoins réels du marché de l'emploi et des secteurs employeurs. La tâche des formateurs se limite au montage de programmes de formation répondant aux besoins spécifiques des employeurs et du marché de l'emploi.

Les programmes de formation sont élaborés par les établissements de formation concernés en concertation avec les secteurs productifs employeurs, ce qui permet à ces secteurs de contribuer à définir les modules de formation requis pour l'apprentissage des métiers dont ils ont besoin d'une part, et de participer à la formation pratique en entreprise, à travers des stages en entreprise au profit des diplômés, d'autre part.

A l'issue des différents programmes de formation, une double certification (établissements de formation et profession) sera décernée à ces chercheurs d'emploi, ce qui permettra d'augmenter leur chance d'insertion dans les entreprises offrant des emplois s'apparentant à leurs qualifications.

Ce programme est basé sur une approche territoriale pour une formation de proximité.
Dans ce cadre, six pôles de formation-reconversion relatifs aux grands bassins de l'emploi dans notre pays ont été identifiés. Il s'agit des bassins d'emploi de Casablanca-Rabat, Marrakech, Fès, Agadir, Laâyoune et Tanger.

Le montage pédagogique du programme concilie entre la nécessité d'assurer aux candidats la reconversion requise dans des métiers recherchés par le monde de l'emploi et le choix opéré par des individus pour des formations répondant à leurs aspirations et aptitudes.

Chaque programme de formation sera composé d'une formation de reconversion d'une durée maximale de huit mois (volume horaire de près de 850 heures) et d'un stage professionnel de trois mois.

Le programme global sera réalisé en vingt quatre mois. Son lancement officiel est prévu à la fin du mois de décembre 2007, à partir du pôle pilote de Rabat.

Ainsi, et pour une première phase, 240 diplômés de l'enseignement supérieur bénéficieront d'une formation de reconversion au niveau des établissements supérieurs suivants: l'Ecole Mohammedia des Ingénieurs (120 bénéficiaires), l’institut National des postes et des Télécommunications (60 bénéficiaires), l’École nationale supérieure d'l’informatique et d’analyse des systèmes (60 bénéficiaires).

Ce programme de reconversion va concerner les formations relative à la gestion des bases de données et le développement de logiciels, au développement web et l'administration de réseaux, à la conception mécanique, à l'administration de bases de données, au management des projets et à la gestion des risques liés à l'hygiène et à la sécurité.

La première promotion concerne les diplômés des spécialités suivantes: Mathématiques (70 personnes), Génie (78 personnes) et Informatique (109 personnes).
Selon la même approche, les prochaines phases du programme vont concerner les spécialités relatives aux branches des lettres et sciences humaines et les sciences économiques, juridiques, sociales et de gestion.

Ont pris notamment part à cette réunion, le ministre de l'Education nationale, de l'enseignement supérieur, de la formation des cadres et de la recherche scientifique, M. Ahmed Akhchichine, le ministre délégué auprès du Premier ministre chargé des affaires économique et générales, M. Nizar Baraka, et M. Saad Hassar, Secrétaire d'Etat auprès du ministre de l'Intérieur.

Source : MAP

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Stratégie à long terme pour renforcer l'attractivité de la destination Fès (CRT)

Fès, 20/11/07- Le Conseil régional du tourisme (CRT) oeuvre à renforcer l'attractivité de la destination de la capitale spirituelle du Royaume, à travers l'adoption d'une stratégie à long terme, indique le président du conseil, M. Driss Faceh.

Plusieurs actions ont été menées au niveau local en vue de promouvoir le produit touristique de la région, à travers notamment la valorisation de la qualité de l'offre et le développement innovant, a indiqué M. Faceh lors d'un point de presse sur le bilan des activités du CRT au titre de l'année en cours, faisant savoir que le Conseil procédera en 2008 à la publication d'un manuel professionnel du tourisme, dédié en particulier aux touristes et aux professionnels du secteur.

Ce guide touristique se veut un outil de communication entre les différents intervenants du secteur et un moyen d'information pour les touristes marocains et étrangers qui choisissent la destination de Fès et sa région, a-t-il dit.

M. Faceh a, par ailleurs, relevé que la durée moyenne de séjour à Fès est passé de 1,7 à 2,8 nuitées durant les sept dernières années, ajoutant que l'aéroport Fès-Saïs est desservi aujourd'hui par plusieurs compagnies aériennes assurant plus de 80 vols réguliers et charters par semaine.

Plusieurs actions ont contribué à la relance et la hausse du trafic aérien au niveau de l'aéroport Fès-Saïss, a-t-il poursuivi, rappelant que " l'aéroport de la capitale spirituelle du Royaume accueille, outre les services de la RAM, d'autres compagnies aériennes, à l'instar de Jet4you (Paris), Atlas Blue (Marseille), Ryanair, GB Airways (Londres), et Aigle Azur (Paris).

Il a, de même, fait remarquer que la ville de Fès avec ses festivals et ses forums à dimension internationale est devenue parmi les destinations mondiales de choix, citant à titre d'exemple la réunion générale de la Tariqa Tijania qui se tient annuellement à Fès, et qui contribue fortement à la hausse du trafic aérien à l'échelon de cet aéroport.

Il a, également, souligné le franc succès des semaines marocaines organisées dans certains pays africains, notamment Bamako (Mali), Yaoundé (Cameroun) et à Ouagadougou (Burkina-faso).

M. Faceh a indiqué que ces manifestations représentent une occasion pour donner un aperçu sur l'histoire ancestrale de la ville de Fès, son art culinaire et la place de choix qu'occupent ses festivals sur la scène culturelle nationale et internationale.

Source : MAP

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Ouverture à Rabat de la première rencontre des investisseurs du Golfe au Maroc

Rabat, 20/11/07- Les travaux de la première rencontre des investisseurs des pays arabes du Golfe au Maroc (GULFINVEST) se sont ouverts, mardi à Rabat, sous le thème "opportunités d'investissements prometteuses".

Cette rencontre de deux jours a pour objectif de "promouvoir des secteurs d'activité autres que ceux qui connaissent un large engouement de la part des investisseurs des pays du Golfe au Maroc, particulièrement dans les domaines touristique et immobilier", selon les organisateurs.
Initié par l'Arab Gulf Agency for Media and Communication, ce forum vise également à passer en revue les opportunités d'investissement dans des secteurs comme l'industrie, l'agroalimentaire, l'énergie et les mines, les nouvelles technologies, la communication, l'information et les finances qui seront débattues au cours des ateliers sectoriels qui ponctueront les travaux de la rencontre.

Intervenant lors de la session d'ouverture, le président de l'union des chambres de commerce et d'industrie des pays du Golfe, M. Salah Salem Ben Ameir Shamsi, a souligné que le Maroc offre de réelles opportunités d'investissement, une main d’œuvre qualifiée et une expertise technique de haute qualité.

Il a appelé les investisseurs du Golfe à tirer parti de ces opportunités, notamment à travers "une coordination plus élargie afin de créer des centres touristiques à grande échelle et des entités d'investissement à même de concurrencer les multinationales".
M. Shamsi a en outre formé le vœu de pourvoir "attirer une valeur ajoutée et créer davantage d'opportunités d'emploi pour contribuer ainsi à la promotion de l'économie marocaine et profiter des expertises accumulées par les pays du Golfe au Maroc, notamment dans le domaine de l'immobilier", ajoutant que l'intérêt des investisseurs arabes porte également sur les domaines de l'industrie, l'agriculture, la pêche maritime, les services, l'éducation, la santé et la recherche scientifique.

M. Shamsi a ainsi incité les investisseurs arabes à se tourner vers des domaines non-traditionnels et nouer des partenariats stratégiques avec les opérateurs marocains.
De son côté, le directeur général de l'Organisation arabe du développement industriel et des mines (OADIM, basée à Rabat), M. Mohamed Ben Youssef, a souligné que le Maroc peut se prévaloir de "sa stabilité politique, de son système économique flexible, de sa législation d'investissement favorable, d'un système éducationnel de bonne qualité, ainsi que des infrastructures de base et d'une main d’œuvre technique qualifiée".

M. Ben Youssef a noté que les industries de transformation représentent un secteur d'investissement prometteur au Maroc grâce à leur développement et leur contribution à hauteur d'environ 16 pc au PIB. Ces industries, a-t-il ajouté, "profitent également de la position géographique du Maroc à proximité d'un marché africain en besoin des produits de base".
Et d'ajouter que le domaine des énergies renouvelables représente, à son tour, un énorme potentiel pour les investisseurs arabes et ce, au vu du manque des ressources d'hydrocarbures au Maroc, de sa proximité des marchés demandeurs de ces ressources et des pressions écologiques qui poussent vers l'utilisation de ce type d'énergies.

Pour sa part, le président du conseil de la société saoudienne "Moubashir", M. Mohamed Al Balaa, a annoncé que sa compagnie, spécialisée en bourse, entend relier le Maroc aux bourses arabes à travers une plate-forme qui offrira des informations et des données sur le volume des transactions dans ces places, ainsi que des statistiques et analyses sur la performance des actions et les tendances des indicateurs afin de faciliter les transactions électroniques en bourse.
Rappelant que le volume annuel des transactions dans les différentes bourses du Moyen Orient a dépassé les 800 milliards de dollars à fin octobre 2007, M. Al Balaa a estimé que l'établissement d'un pont reliant ces marchés au Maroc sera particulièrement bénéfique pour l'économie nationale.

Le programme de cette rencontre, à laquelle participent les principales sociétés des pays du Golfe présentes dans le Royaume, et un grand nombre d'entreprises marocaines, de départements officiels et de centres régionaux d'investissement, comprend notamment un débat sur "la coopération économique entre le Maroc et les pays du Golfe: réalités et perspectives".

Le programme inclut aussi des sessions thématiques notamment sur "l'immobilier et le tourisme", "médias et nouvelles technologies", "énergie et mines", "finance et banques". Une exposition de plusieurs entreprises du Golfe et des sociétés et institutions marocaines est également organisée en marge de cette rencontre pour informer les hommes d'affaires des deux parties des projets d'investissement au Maroc et des opportunités d'investissement dans les pays du Golfe.

Source : MAP

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Nouvel échange de visites familiales de et vers la province de Smara

Laâyoune, 16/11/07-L'opération d'échange de visites familiales, pilotée par le Haut Commissariat pour les Réfugiés (HCR), entre les camps de Tindouf, au sud de l'Algérie, et les provinces du sud du Royaume, s'est poursuivie vendredi par l'organisation du trente-neuvième voyage de et vers la province de Smara.

Le présent échange a connu la participation de 49 bénéficiaires appartenant à 13 familles, indique un communiqué du Bureau de la Coordination marocaine avec la Minurso.

Ainsi, quatre familles totalisant 14 personnes originaires de la province de Smara ont embarqué, vendredi à 08h45mn, à bord d'un aéronef de l'ONU, à l'aéroport de cette ville, à destination de Tindouf, avant que neuf familles totalisant 35 personnes, en provenance des camps de Lahmada (camp dit Smara), n'aient débarqué du même avion, à 12 h50mn, précise la même source.

Cet échange s'est déroulé du côté marocain dans de bonnes conditions et toutes les dispositions ont été prises pour assurer un bon accueil aux participants et leur faciliter les formalités d'usage, au niveau de l'aéroport d'embarquement et de débarquement, souligne le communiqué.

Tout en réitérant sa satisfaction quant à la poursuite de l'opération d'échange de visites familiales, le bureau de la coordination marocaine appelle le HCR à préserver le caractère strictement humanitaire de cette opération et l'unité des familles participantes en provenance des camps de Tindouf. De même le HCR est invité faire preuve de davantage de fermeté à l'encontre des manoeuvres du Polisario tendant à politiser cette activité en violation des dispositions du plan d'action régissant les mesures de confiance, ajoute la même source.

Par cet échange, le nombre total des personnes ayant bénéficié des visites familiales depuis le 05 mars 2004, s'élève à 4762 dont 2510 personnes en provenance des camps de Tindouf et 2252 personnes en partance des provinces du sud.

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Tunis: hommage à Abdellah Chekroun, ancien dg de l'Union des Radios des Etats Arabes

Tunis, 16/11/07 - Un hommage a été rendu, vendredi à Tunis, aux anciens directeurs généraux de l'Union des Radios des Etats Arabes (ASBU) dont M. Abdellah Chekroun, à l'occasion de l'inauguration du nouveau siège de l'Union.

Le directeur de l'ASBU, M. Salahddine Maâoui, a loué les nobles qualités et la compétence professionnelle de M. Chekroun qui a occupé le poste de directeur général de l'Union entre 1979 et 1988.

M. Chekroun s'est vu attribuer l'écu de l'ASBU par le ministre tunisien des Affaires étrangères, M. Abdelwahab Abdellah, qui a présidé la cérémonie d'inauguration du nouveau siège de cette structure, en présence notamment du président de l'ABSU, M. Hamraoui Habib Chaouki, du secrétaire général adjoint de la ligue des Etats arabes, du président de la Haute autorité de la communication audiovisuelle (Haca), M. Ahmed Ghazali, et d'ambassadeurs accrédités à Tunis dont M. Najib Zerouali Ouarithi, ambassadeur du Maroc.

Dans une déclaration à la MAP, M. Chekroun a formé le voeu que la radio et la télévision marocaines puissent bénéficier plus que jamais des possibilités énormes dont dispose l'ASBU qui, a-t-il dit, est devenue désormais "pionnière en matière de coopération entre les Etats membres".

Un hommage a été également rendu au défunt Egyptien Salah Abdelkader (1969-1978) et à deux tunisiens Abderraouf Bassiti (1989-1998) et Abdelhafid ElharKam (1999-2006).
Une conférence sur "les défis de l'information satellitaire arabe" sera organisée, samedi, à l'occasion de l'inauguration du nouveau siège de l'ABSU et s'articulera autour de trois axes: "description du paysage de l'information des chaînes satellitaires en langue arabe et définition des objectifs", "les critères et les conditions de diffusion par satellite" et "les techniques nouvelles de la diffusion et son impact sur la diffusion par satellite".

Source : MAP

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Développement-Des entreprises et organisations marocaines primées en Suisse

Genève 16/11/07-Des entreprises et organisations marocaines et helvétiques ont été primées lors d'une cérémonie organisée, vendredi à Genève, à l'occasion du 2ème symposium économique consacré aux opportunités d'investissements au Maroc.

Ainsi, les entreprises marocaines "Electro Contact" et "Strong Control" ont remporté les Trophées OMPI (Organisation Mondiale de la Propriété Intellectuelle) pour les entreprises innovantes, dans le cadre des prix créés par la Fondation Suisse Maroc pour le Développement Durable (FSMD).

Les prix de la FSMD ont également été décernés à l'organisation non gouvernementale marocaine "Zakoura Education", à la "Fondation Althéa", une ONG helvéto-marocaine connue pour son action sociale dans l'Oriental, notamment en faveur des malvoyants, et à la firme suisse de ciment "Holcim", présente au Maroc.

Les prix de la FSMD récompensent les projets réalisés au Maroc par des entreprises "tournées vers l'avenir" et tout particulièrement en matière de développement humain durable.
Les projets présentés doivent contribuer à favoriser la convergence et l'équilibre entre l'efficacité économique, la solidarité sociale et la responsabilité écologique.

La cérémonie de la remise des prix s'est déroulée en présence de l'ambassadeur du Maroc en Suisse, M. Mohamed Guedira, du ministre plénipotentiaire à l'ambassade, M. Noureddine Belabbès, de MM. Nabil Benabdallah et Mike Fani, respectivement président et vice-président de la FSMD, ainsi que de plusieurs hommes d'affaires et décideurs économiques marocains et suisses.

Source : MAP

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France-Maroc : Entretien de M. Taïeb Fassi Fihri avec M. Bernard Kouchner

Paris, 16/11/07- M. Taïeb Fassi Fihri, ministre des Affaires étrangères et de la Coopération, s'est entretenu, vendredi en fin d'après-midi à Paris, avec le ministre français des Affaires étrangères et européennes, M. Bernard Kouchner.

Au cours de cet entretien qui intervient suite à la visite officielle réussie du président français Nicolas Sarkozy dans le Royaume, les deux ministres ont fait état de la profondeur du dialogue politique entre les deux pays et évoqué les moyens de consolider davantage les relations bilatérales dans tous les domaines.

Ils ont également fait un tour d'horizon des principaux sujets d'ordre international et régional.
Il s'agit du premier entretien de M. Taïeb Fassi Fihri avec M. Kouchner, depuis sa nomination en qualité de ministre des Affaires étrangères et de la Coopération.

L'entretien s'est déroulé en présence de l'ambassadeur du Maroc en France, M. Fathallah Sijilmassi et de l'ambassadeur, directeur général des relations bilatérales au ministère des Affaires étrangères et de la Coopération, M.Youssef Amrani.

Source : MAP

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M. Abbas El fassi s'entretient avec des représentantes de la Banque mondiale

Rabat, 16/11/07- Le Premier ministre, M. Abbas El Fassi, s'est entretenu, jeudi à Rabat, avec Mme Cécile Fruman, directrice par intérim du département MENA à la Banque mondiale (BM), et Mme Françoise Clottes, directrice du Bureau de la BM à Rabat.

L'entretien a été, notamment, axé sur le renforcement de la coopération entre l'institution internationale et le gouvernement marocain, indique vendredi un communiqué de la primature, ajoutant que les deux parties ont exprimé leur satisfaction du caractère privilégié de la coopération entre le Royaume et la BM.

Les représentantes de la Banque mondiale ont présenté au Premier ministre l'état d'avancement de la réflexion sur les politiques sectorielles du gouvernement, menée conjointement par les deux parties, poursuit la même source.

M. Abbas El Fassi a rappelé, à cette occasion, les grandes orientations de la Déclaration gouvernementale, tout en mettant l'accent sur la priorité consacrée au mode de gouvernance adopté par le gouvernement, qui accorde une grande importance à la territorialisation des politiques publiques.

L'entretien s'est déroulé en présence du ministre délégué auprès du Premier ministre, chargé des affaires économique et générales, M. Nizar Baraka.

Souce : MAP

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Maroc : Réunion jeudi du conseil de Gouvernement

Rabat, 13/11/07- Le Conseil de gouvernement se réunira, jeudi à 10h30, sous la présidence du Premier Ministre, M. Abbas El Fassi, indique mardi un communiqué de la Primature.

Au début de cette réunion, le conseil examinera quatre projets de loi: le premier modifie et complète la loi relative à la réorganisation de la Caisse Centrale des Garanties, le deuxième modifie la loi portant réforme du Crédit Agricole, le troisième modifie et complète la loi relative à la réforme du Crédit Populaire du Maroc, alors que le quatrième projet de loi porte sur la transformation de l'Office Chérifien des Phosphates (OCP) en société de participation.

Le Conseil de Gouvernement examinera, ensuite, six projets de décrets. Il s'agit d'un projet de décret portant application de la loi consacrant 10 pc de la taxe professionnelle au profit des Chambres de commerce, d'industrie et des services, ainsi qu'aux Chambres d'artisanat et des pêches maritimes et à leurs confédérations, d'un projet de décret relatif au contrôle des dépenses de l'Etat, d'un projet modifiant le décret royal fixant le régime de la comptabilité publique et d'un projet portant modification du décret fixant les modalités d'application du Régime Collectif des Allocations de Retraite (régime général du RCAR) .

Il s'agit également d'un projet de décret portant modification du décret fixant les modalités d'application du Régime Collectif des Allocations de Retraites (régime complémentaire du RCAR) et d'un autre projet complétant le décret portant application de la loi relative au régime des tabacs bruts et industrialisés.

Le Conseil de Gouvernement examinera, enfin, six accords internationaux. Le premier porte sur la coopération entre le Gouvernement du Royaume du Maroc et le Haut Commissariat des Nations Unies aux Réfugiés (HCR) avec un projet de loi portant approbation de principe dudit accord, le deuxième porte sur la coopération entre le Gouvernement du Royaume du Maroc et le Gouvernement de l'Ukraine sur la non double imposition et la lutte contre l'évasion fiscale en matière d'impôt sur le revenu, alors que les quatre derniers accords portent sur la coopération entre le Gouvernement du Royaume du Maroc et le Gouvernement de la République du Yémen et concernent la coopération judiciaire en matière civile, commerciale et pénale, ainsi que le transfert des personnes condamnées et l'extradition des criminels.

Source : MAP

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Une délégation ministérielle donne le coup d'envoi du premier Moussem du safran à Taroudant

Taliouyine (Taroudant), 12/11/07-Une délégation ministérielle a donné, dimanche à Taliouyine (province de Taroudant), le coup d'envoi du premier Moussem du safran, sous le thème "les projets générateurs de revenus : levier fondamental du développement humain".

Cette délégation est composée de M. Aziz Akhannouch, ministre de l'Agriculture et de la pêche maritime, Mme Amina Benkhadra, ministre de l'Energie, des mines, de l'eau et de l'environnement, M. Abdelkébir Zahoud, secrétaire d'Etat chargé de l'eau et de l'environnement.

A l'occasion de cette manifestation, qui attire pour sa première expérience de centaines de Marocains et de touristes étrangers, une foire a été organisée pour présenter aux visiteurs les produits locaux et les différentes activités des habitants de la région, notamment de le cadre de coopératives, portant essentiellement sur la production du safran, de l'huile de l'arganier et ses dérivés et la trituration de l'huile d'olive.

M. Akhannouch a indiqué que la visite de la délégation ministérielle dans cette région est une concrétisation de la politique de proximité qu'adopte le gouvernement, en saluant l'esprit d'initiative de la population locale pour le développement de la région.

M. Akhannouch a fait part de la création prochaine d'un centre de commercialisation du safran dans la région de Taliouyine et d'un musée du safran, qui présente les spécificités du produit local, comme il a exprimé la volonté du gouvernement, du conseil de la région, des autorités locales ainsi que des membres de la société civile locale d'appuyer toute initiative ayant pour objectif le développement de la région et l'amélioration du niveau de vie de sa population.

Le gouverneur de la province de Taroudant, M. Abdellah Ben Dhiba, a pour sa part, mis l'accent sur la place qu'occupe la culture du safran dans le tissu économique de Taliouyine et qui constitue une source de revenus pour 11 mille habitants, appelant les différentes parties à valoriser ce produit local, de façon à ce qu'il soit bénéfique pour toute la région.

Le premier Moussem du safran se veut un espace pour promouvoir les potentialités et les spécificités touristiques de la région.

Placée sous l'égide du ministère de l'Agriculture et de la pêche maritime, cette manifestation est organisée par la province de Taroudant, en collaboration avec le Conseil de la région de Souss-Massa-Draa, l'Agence de développement social (ADS), l'association "Immigration et développement" et le Conseil provincial de tourisme à Taroudant, ainsi que par d'autres parties du Maroc et de l'étranger.

La superficie globale qu'occupe la culture du safran au niveau de la province de Taroudant est estimée entre 500 et 600 hectares répartis sur le Haut Atlas et l'Anti-Atlas.
La production annuelle de cette épice rare varie entre 2 à 3 tonnes et le gramme est extrait de 150 fleurs.

Trois coopératives, dont une de femmes, s'occupent du séchage, du stockage, de l'emballage et de la commercialisation de ce produit aux niveaux national et international. Le prix du kilo varie entre 12.000 et 15.000 dirhams.

Le Maroc est le 4-ème producteur du safran dans le monde après l'Inde, l'Iran et l'Espagne.

Source : MAP

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Safi aspire à entrer une nouvelle fois dans le livre Guinness des records en préparant le plus grand "méchoui" du monde

Safi, 12/11/07-Safi, la ville battante des records culinaires, abritera du 16 au 18 novembre courant, un événement unique : la préparation du plus grand "méchoui" du monde. Il s'agit d'un "Dromadaire à la broche".

Après la grande manifestation réussie du "Grand Tagine de Safi", en 1999, la station balnéaire Sidi Bouzid organisera cet évènement dont le but est la promotion de la ville de Safi et du savoir faire culinaire ainsi que faire connaître à l'échelle nationale et internationale ces jeunes artistes talentueux safiots.

En effet, la ville de Safi aspire à entrer, une nouvelle fois, par le biais de cet événement, dans le livre Guinness des records.

Le plus grand méchoui "Dromadaire à la broche" sera réalisé par le Maître Rôtisseur Christian Falco , Français, conseiller culinaire, 6 fois cité au "Guinness Book Of Records". Le dromadaire (3ans, 550 kg ) à la broche sera son 7ème record mondial et son 1er au Maroc.
Le Maître Rôtisseur se chargera de rôtir selon la formule traditionnelle du méchoui à la broche sur les braises d'un feu de bois (une tonne et demie de bois d'olivier).
La durée de cuisson variera de 12 à 15 heures. Pendant la cuisson, des festivités seront organisées avec la participation de plusieurs troupes folkloriques locales et groupes de chanteurs.

Les organisateurs prévoient la présence d'une commission artistique représentant le livre Guinness pour inscrire cet événement dans ce livre des records.

Autre évènement, une journée plein air au "village du poisson", le Maître Rôtisseur Christian Falco cuisinera un grand poisson à la broche de 70 kg et une Paella géante. Le but de ce second évènement est la revalorisation de ce site (le village du poisson) qui a été oeuvré par l'INDH, et qui est convoité tant par les nationaux que les étrangers, toutes souches confondues.

M. El Mehdi Slaoui, un des jeunes travaillant dans le secteur de la restauration à Safi à l'origine de cette initiative, a affirmé que cet événement a pour objectif de "consacrer Safi ville des records et de contribuer à l'activité touristique de la ville, une façade touristique prometteuse" du Maroc.

Cette initiative vise, également, a précise M. Slaoui, la promotion de l'excellente gastronomie de Safi et l'aplanissement du terrain pour le lancement d'initiatives similaires.

Source : MAP

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Conférence à Rabat sur "le rôle de la femme arabe dans le développement durable"

Rabat, 12/11/07-Les travaux de la 5ème conférence sur "le rôle de la femme arabe dans le développement durable" ont débuté lundi à Rabat avec la participation d'un parterre de personnalités et de responsables de la société civile dans le monde arabe.

Initiée par l'Organisation arabe de développement administratif (OADA) relevant de la Ligue des Etats arabes et le forum "Azzahra pour la femme marocaine", cette rencontre a pour objectif d'examiner le rôle de la femme arabe dans le développement durable, déterminer son rôle dans l'éducation familiale et dans le développement des institutions et des organisations arabes et analyser certaines expériences arabes réussies.

Dans une allocution lue en son nom, la Secrétaire d'Etat auprès du ministre des affaires étrangères et de la coopération, Mme Latifa Akherbach a estimé que cette rencontre se veut une initiative qui intéresse le monde arabe et la communauté internationale, pour mettre fin aux pratiques discriminatoires contre la femme, instaurer les mécanismes nécessaires pour sa participation équitable dans la vie publique et promouvoir son statut social, politique, culturel et administratif.

Le Maroc, qui a franchi des étapes décisives dans ce domaine, présente une image civilisée reflétant sa détermination de consacrer les valeurs démocratiques universelles et de protéger la dignité de la famille à travers l'intérêt accordé par SM le Roi Mohammed VI aux questions sociales relatives à la femme, à la condition de la famille, au code de la famille et à l'enfance et la jeunesse, a rappelé Mme Akherbach.

L'Initiative nationale pour le développement humain (INDH) exprime une profonde philosophie qui ambitionne de lutter contre la pauvreté et l'exclusion des citoyens et citoyennes sans discrimination, a ajouté la secrétaire d'Etat, soulignant l'engagement total du Maroc à coopérer avec les organisations régionales et internationales concernées par les questions de développement.

Pour sa part, la ministre du développement social, de la famille et de la solidarité, Mme Nouzha Skalli a mis l'accent, dans une allocution lue en son nom, sur la nécessité de mettre en exergue l'importance de la femme dans la réalisation du progrès et de la prospérité des nations.
Le développement ne peut se réaliser qu'à travers l'élaboration et la mise en place de stratégies et d'initiatives basées sur le développement et les principes de l'égalité entre hommes et femmes, a estimé Mme Skalli.

Le gouvernement marocain, en collaboration avec plusieurs associations concernées par la question de la femme, a mis en place une stratégie nationale d'équité et d'égalité entre les deux sexes en intégrant l'approche genre dans les politiques et programmes de développement, a rappelé la ministre.

Prennent part à cette rencontre, qui sera clôturée le 16 novembre, les représentants de plusieurs organisations et unions féminines arabes et des associations s'intéressant aux questions de la famille et de l'enfant ainsi que des institutions de la société civile qui s'intéressent à la femme et la famille arabes.

Source : MAP

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Le gouvernement poursuivra le dialogue pour l'adoption d'une loi consacrant la liberté de la presse (M. Naciri)

Rabat, 12/11/07-Le ministre de la communication, porte-parole du gouvernement, M. Khalid Naciri a réitéré, vendredi dernier lors d'une réunion avec une délégation du bureau national du syndicat national de la presse marocaine (SNPM), la détermination du gouvernement à poursuivre le dialogue et la concertation au sujet du projet du code de la presse et de l'édition pour l'adoption d'un texte consacrant l'élargissement et la promotion de la liberté de la presse au Maroc.

Cette réunion, qui s'inscrit dans le cadre d'une série de rencontres entamées par le ministre avec les principaux partenaires du ministère de la communication, a été une occasion pour passer en revue les plus importants dossiers et chantiers ouverts dans le secteur, notamment le projet de loi de presse et de l'édition, la déontologie et la réglementation de cette profession, indique un communiqué du ministère de la communication.

M. Naciri a affirmé la ferme volonté du gouvernement de poursuivre la réforme et la mise à niveau que ce soit au niveau de la subvention publique au secteur de la presse écrite, de la mise en oeuvre optimale des dispositions du contrat programme pour la mise à niveau des entreprises de presse et des clauses de la convention collective, ou de la situation sociale et matérielle des professionnels, ajoute le communiqué.

Source : MAP

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La Fondation Mohammed V pour la solidarité s’investit dans le microcrédit


Un centre de soutien aux associations de microcrédit sera créé à Casablanca.Formation des agents de crédit et aide à la commercialisation des produits des microentreprises.


La Fondation Mohammed V pour la solidarité a décidé de s’investir dans la microfinance. Non pas en tant qu’opérateur au vrai sens du terme - elle ne compte pas commencer à octroyer des microcrédits - mais plutôt en tant qu’appui institutionnel aux associations de microcrédit (AMC).


En effet, la fondation a décidé de créer une autre fondation destinée, elle, à la gestion d’un centre dit de «soutien à la microfinance solidaire». Il s’agit en fait d’un centre, implanté à Casablanca, et dont la mission sera d’apporter de l’assistance et du conseil aux AMC pour leur permettre de développer davantage leurs activités. Le centre s’intéressera, en premier lieu, à la formation des agents de crédit salariés desdites associations ainsi que de leurs clients. Il se propose également d’aider les AMC à la mise en place d’un système d’information et de documentation. Enfin, et c’est là une des originalités du centre, il apportera aux clients qui ont contracté des microcrédits auprès des associations une aide pour la commercialisation de leurs produits, souvent des produits du terroir (huile d’olive, miel, argan, couscous...). Une manière d’accompagner les microentrepreneurs et de pérenniser ces petites activités génératrices de revenus qui, souvent, sont confrontés à un problème de débouchés commerciaux.
Le centre soutiendra les bénéficiaires de microcrédits dans la commercialisation de leurs produits
Si ce sont là les missions du centre, sa direction et sa gestion reviendront donc à la fondation qui sera créée spécialement à cet effet par la Fondation Mohammed V pour la solidarité. Cette dernière fixera donc les conditions de fonctionnement du centre, les modalités de financement, le statut du personnel, les équipements à acheter...
Bien évidemment, et pour éviter toute confusion, la direction de la Fondation Mohammed V a tenu à clarifier les rôles dès le départ : la nouvelle fondation de gestion du centre sera une association d’appui aux autres associations de microcrédit et de promotion de la micro-entreprise et ne pourra, à aucun moment, distribuer elle-même des microcrédits.
Pour l’heure, la nouvelle fondation n’est toujours pas juridiquement constituée. Mais, selon des sources bien informées, l’assemblée de la Fondation Mohammed V ayant déjà donné son aval, un projet de statut est déjà ficelé et devrait être approuvé dans les semaines qui viennent.
Source : la Vie economique

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La Caisse marocaine des retraites autorisée à placer 5% de ses fonds à l’étranger

L’Etat a relevé le seuil de placement de la caisse dans les actions de 10 à 15 %.Mais le rendement des réserves reste encore handicapé par la nécessité d’acquérir des bons du Trésor.Si rien n’est fait, les fonds de réserve de la caisse seront épuisés en 2021.

La Caisse marocaine des retraites (CMR) vient de recevoir un «premier livrable» (une partie du résultat) de l’étude commandée au cabinet français Actuaria sur la gestion de ses réserves. Cette première partie, qui porte sur l’audit de la gestion financière actuelle de la caisse, est en train d’être examinée par un comité de pilotage regroupant des responsables de la CMR ainsi que des représentants de quatre directions du ministère des finances (Budget, Trésor, assurances et direction des entreprises et établissements publics).

Cette étude, qui se déroule en cinq phases, ne sera achevée que dans trois mois, avec des recommandations (dernière phase) sur la meilleure façon de renforcer la gestion des actifs de la caisse.On l’aura compris, la CMR, par cette étude, entre autres, veut anticiper les difficultés à venir, liées non seulement à la baisse tendancielle des cotisants par rapport aux retraités, mais aussi aux contraintes réglementaires pesant sur la gestion des réserves. Il faut le rappeler ici, sans l’augmentation du taux de cotisation décidée en 2004 (à raison de 2% par an jusqu’en 2006) et le déblocage de 11 milliards de dirhams au titre des arriérés accumulés par l’Etat sur la période antérieure à 1996, les ressources annuelles de la caisse auraient été insuffisantes pour financer les prestations dès 2007. C’est grâce à ces mesures que l’apparition du premier déficit a été repoussée à 2012.

Mais 2012, dans la vie d’une caisse de retraite, c’est demain. Bien plus, selon la direction de la CMR, qui se base sur des études actuarielles, «si aucune mesure de réforme n’est entreprise, [même] les fonds de réserves seront épuisés vers 2021».

Le premier déficit en 2012

Sans doute est-ce pour cette raison que, en attendant une réforme globale du système, des assouplissements ont été introduits récemment dans la gestion des fonds de réserves. Ainsi, depuis août de cette année, une circulaire de l’Office des changes autorise la CMR à effectuer, après approbation du ministre des finances, des placements à l’étranger à concurrence de 5% de la part réservée aux actions ; laquelle part, autre nouveauté, a été relevée en juillet de cette année de 10% du total des réserves à 15%. Les 85% restants se répartissent entre 75% pour les bons du Trésor, 7% pour les obligations privées cotées, les certificats de dépôt, les bons des sociétés de financement et les OPCVM obligataires, et, enfin, 3% pour l’immobilier pour lequel il faut également une autorisation de la tutelle.

Ces contraintes, c’est évident, font que la CMR se trouve nettement désavantagée (le rendement de ses placements est en moyenne d’environ 6,5 % sur la période 2001-2006) par rapport, par exemple, à la CIMR, dont la rentabilité dépasse les 15 %). Si, à partir de 2003, le rendement des placements de la CMR a commencé à dépasser celui des bons du Trésor, c’est uniquement grâce aux revenus générés par les 20 % (désormais 25 %) des fonds de réserves placés dans les produits autres que les bons du Trésor. Et même ainsi, la rentabilité de la caisse en 2006 a chuté de plus d’un point par rapport à 2005, tirée vers le bas par la baisse des rendements des bons du Trésor (voir évolution comparée des rendements de la CMR et des bons du Trésor à 15 ans).

Dans la mesure où, désormais, il pèse sur les caisses de retraite une obligation de rentabilité (afin d’assurer convenablement les prestations dues aux cotisants), celles-ci doivent cesser d’être des «pompes à fric» pour l’Etat, lequel dispose d’alternatives pour se financer, estiment nombre d’analystes. «Quand le Trésor levait des fonds localement au lieu de s’adresser au marché international, la démarche a été toujours présentée comme bénéfique pour l’Etat. Mais on a, à chaque fois, oublié de dire que cela se faisait au détriment de ceux qui, comme la CMR, étaient obligés de souscrire à ces adjudications», analyse un économiste.

Mais l’Etat lui-même commence à prendre conscience de la nécessité de revoir sa politique, puisque, progressivement, il diminue la part de ses obligations réservées à la CMR. Mais c’est sans doute encore insuffisant !

Source : La vie economique

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TGV : Tanger-Kénitra d’abord, et ce sera en 2013

Tanger-Agadir et Rabat-Oujda, deux lignes d’une longueur totale de 1 500 km sont prévues à l’horizon 2030. Coût de la ligne Tanger-Kénitra : 2 milliards d’euros.

Tanger-Kénitra en moins d’une heure. Bientôt, ce ne sera plus un rêve mais une réalité, suite à la signature d’un protocole d’accord entre les gouvernements marocain et français à l’occasion de la visite du président français Nicolas Sarkozy au Maroc (du 22 au 24 octobre). Cette liaison, empruntée par des trains roulant à 320 km/h en vitesse commerciale, devrait être opérationnelle durant le deuxième semestre de 2013.

Trois opérateurs français seront impliqués dans la construction de cette ligne à grande vitesse. Il s’agit d’Alstom, constructeur de matériel roulant, de voie ferrée et de solutions électroniques ferroviaires, RFF (Réseau ferré français) et la SNCF (Société nationale des chemins de fer). Ces trois entreprises sont chargées de la conception, de la réalisation, de l’exploitation et de l’entretien de la liaison à très grande vitesse Tanger-Casablanca. Tanger-Kénitra n’en est que la première phase. «Le Maroc, à travers cet accord, a choisi la technologie française en matière de train à grande et très grande vitesse pour désenclaver des régions éloignées», se réjouit Philippe Mellier, président d’Alstom Transport. Emilio Gallocchio, président de la division Europe du Sud au sein du géant français, numéro un mondial devant le canadien Bombardier et l’allemand Siemens, abonde dans le même sens. «Le Maroc sera ainsi le premier pays d’Afrique à se doter d’une infrastructure de transport ferroviaire d’un très haut niveau technologique, conforme aux standards de la très grande vitesse française, qui constitue une référence mondiale», explique-t-il.

La voiture-bar remplacée par un wagon

Le protocole d’accord qui a été signé la semaine dernière permet l’ouverture de négociations commerciales devant aboutir, en 2008, à la finalisation de l’accord. Le projet TGV prévoit notamment la livraison par Alstom de 18 rames de trains à très grande vitesse à deux niveaux (duplex) pouvant transporter plus de 500 personnes. Ce sont ces trains qui sont actuellement en circulation sur les chemins de fer français. «Le contrat est en cours de négociation. Nous ne connaissons toujours pas le détail des équipements qui doivent accompagner ces rames de TGV. On pourrait, selon la volonté de l’ONCF (Office national des chemins de fer), supprimer la voiture-bar et augmenter ainsi la capacité du train. Ceci pourrait être envisageable vu la courte durée du trajet (NDLR: moins d’une heure) et donc la non nécessité d’une voiture de ce type», souligne Philippe Mellier. La première tranche de cette ligne à très grande vitesse, reliant Tanger à Kénitra, sera opérationnelle à la mi 2013. «C’est la durée normale pour la réalisation de ce type de ligne», souligne pour sa part Thi-Mai Tran, directrice de développement d’Alstom pour l’Afrique du Nord et le Moyen-Orient.

120 millions de voyageurs prendront le TVG en 2030

Ce projet de liaison à très grande vitesse a fait l’objet d’études approfondies depuis 2004. C’est le français Systra (société française spécialisée, filiale commune de la RATP et de la SNCF) qui s’en est chargée. Ce premier tronçon, d’une longueur de 200 km, n’est que la première tranche d’une ligne à grande vitesse appelée «Atlantique» qui reliera Tanger à Rabat, à Casablanca, puis Marrakech pour arriver à terme à Agadir. Une seconde ligne, dite «Maghrébine», reliera Rabat à Oujda via Fès. L’idée est de mettre en place l’infrastructure nécessaire pour son extension vers l’Algérie dans le cadre du projet de TGV transmaghrébin. Il s’agit en tout de la mise en place à l’horizon 2030-2035 d’un réseau ferroviaire de lignes à très grande vitesse totalisant 1 500 km. Cette solution, très coûteuse il faut l’avouer, est, selon un responsable de l’ONCF, la meilleure solution pour faire face à l’augmentation du trafic ferroviaire durant les prochaines années. En effet, le schéma directeur ferroviaire marocain prévoit une forte augmentation du trafic de voyageurs de l’ordre de 10 à 15% par an. C’est, en outre, toujours selon la même source, une excellente manière de répondre aux attentes des clients en matière de ponctualité et de temps de parcours. De ce point de vue, le train à très grande vitesse permettra de relier Tanger à Rabat en 1h 20 mn au lieu de 4 h 45 ; jusqu’à Casablanca, la distance sera parcourue en 2h10 contre 5 h 45 actuellement. Pour aller de Casablanca à Marrakech, il faudra 1 h 15 au lieu de3 h 30.

Source : La Vie economique

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